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Évaluation de l’IAC par le HCÉRES : des résultats très positifs salués et un positionnement stratégique encouragé sur l’agroécologie

Institutionnel
04/03/2024

Le HCÉRES, le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur, vient de publier son rapport d’évaluation de l’IAC portant sur la période 2016-2022 ainsi que sur le projet stratégique 2023-2027. Retour sur les points marquants de ce rapport très positif en matière de bilan et de perspectives.

Fondant son analyse sur une autoévaluation et de nombreux entretiens avec les représentants des institutions membres de l’Institut et ses principaux partenaires locaux, le comité d’experts, présidé par Jean-Luc Chotte, directeur de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), souligne « un cadre général et une stratégie à 5 ans pertinents pour le développement durable des provinces et du territoire de la Nouvelle-Calédonie ».

Le comité relève les efforts et les progrès importants réalisés par l’IAC en termes d’infrastructures, de gestion, de production scientifique, d’attractivité et de relations avec le monde économique et la société. On peut en effet citer les extraits suivants du rapport :

Des infrastructures et une organisation au service de la science : 

  • Une excellente offre d’infrastructures permettant de mener à bien les objectifs scientifiques.
  • L’IAC répond de très bonne façon aux défis des objectifs scientifiques. Les expertises scientifiques mobilisées par l’IAC sont excellentes.
  • L’attractivité de l’IAC est très bonne. Son originalité géographique insulaire au milieu du Pacifique Sud génère des questions de recherche pertinentes et originales. 
  • L’IAC a également de très bonnes capacités de réponses fructueuses à des appels à projets. Ainsi l’IAC a remarquablement progressé dans l’obtention de financements nationaux et internationaux sur la période 2016-2022.

Une production scientifique d’excellence au service de l’appui au développement : 

  • L’IAC a une très bonne production scientifique tant en quantité qu’en qualité (160 articles dans des revues indexées à comité de lecture (sur 2016-2022), ainsi que 12 ouvrages et 22 chapitres d’ouvrage), avec une augmentation remarquable (+90%) comparé à la période quinquennale précédente.
  • Au regard de sa taille modeste, l’IAC a avec le monde professionnel de très bonnes interactions et d’excellentes implications vers le grand public. 
  • L’IAC occupe une position centrale dans le domaine de la recherche agronomique en appui au développement de la Nouvelle-Calédonie.

Un outil de formation des cadres calédoniens :

  • L’IAC a accueilli 23 doctorants entre 2016-2022 (parmi lesquels 16 sont en emploi : 10 chercheurs sur des postes permanents, 4 CDD, 2 auto-entrepreneurs), ainsi que de nombreux stagiaires (71 de niveau Licence/Master) la plupart calédoniens.
  • Des formations nombreuses ont été dispensées par l’IAC, notamment des contributions à des cours à l’UNC.

Les défis à venir : 

  • Le comité estime que le cadre du projet et de la stratégie à 5 ans (2023-2027) pour l’IAC est pertinent pour le développement durable de la Nouvelle-Calédonie.
  • Ce projet ambitionne de traiter des questions scientifiques concernant l’évolution des systèmes agricoles et alimentaires en vue de les rendre plus durables. Il vise également à évaluer l’état et la dynamique de la biodiversité, ainsi qu’à contribuer à sa préservation et à sa valorisation dans le domaine de l’agroécologie. Enfin, il comprend une évaluation des risques liés au changement climatique, des solutions d’adaptation et vise à renforcer la résilience des agro-socio-écosystèmes.
  • Le comité encourage vivement l’ambition souhaitée pour l’IAC de devenir le centre de référence en agroécologie en Nouvelle-Calédonie. 

A l’issue de son évaluation, le comité recommande notamment :

  • Une meilleure priorisation des travaux à mettre en œuvre pour la prochaine période en tenant compte des évolutions à la baisse de son budget récurrent et de ses ressources.
  • Que l’IAC se dote d’un dispositif d’évaluation de son impact auprès de ses partenaires.
  • Que les bailleurs de l’IAC soient associés à l’enjeu du renforcement de l’IAC et conservent leur volonté de contribuer à un socle budgétaire commun.
Le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (HCÉRES) est l’autorité publique indépendante chargée d’évaluer l’ensemble des structures de l’enseignement supérieur et de la recherche, ou de valider les procédures d’évaluations conduites par d’autres instances. Par ses analyses, ses évaluations, et ses recommandations, il accompagne, conseille et soutient la démarche d’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche en France.

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