Les agricultures calédoniennes partagent aujourd’hui les mêmes défis que partout ailleurs dans le monde : sécurité alimentaire, alimentation saine, considérations écologiques, atténuation et adaptation face au changement climatique, gestion des risques, conditions de vie et de rémunération. Autant de problématiques permettant à l’IAC de faire connaître ses valeurs et son engagement scientifique en faveur d’un développement local et régional durable.
Notre mission : contribuer au développement de systèmes agricoles et alimentaires durables
Premier organisme de recherche local spécialisé en agronomie, l’IAC ambitionne de relever ces grands défis et de contribuer à l’agenda 2030 des Nations unies pour le développement durable, dont plusieurs objectifs concernent directement l’institut.
En soutenant une recherche de qualité, en favorisant les partenariats, l’expertise, l’innovation et la valorisation en appui aux pouvoirs publiques, aux entreprises et aux populations, l’IAC accompagne l’émergence de systèmes agricoles et alimentaires qui fournissent une alimentation saine et diversifiée, qui rémunèrent les acteurs décemment, qui tiennent compte des spécificités des territoires ruraux, en respectant l’environnement, les ressources naturelles et les valeurs sociales et solidaires de l’agriculture.
Nous nous engageons dans cette mission en s’appuyant sur différentes stratégies.
Stratégie scientifique de l’IAC : les grandes thématiques à 5 ans
Élaborée dans un véritable esprit de co-construction, la stratégie scientifique de l’Institut révisée en 2022 s’appuie sur l’expression des besoins des collectivités membres et du monde agricole, débattus au sein du Comité d’orientations stratégiques de l’IAC. Tenant compte également des recommandations du Conseil scientifique de l’Institut, cette stratégie définit quatre thématiques prioritaires pour l’IAC à l’horizon 2027 :
- Agroécologie, santés et alimentation : pour contribuer à la transition agroécologique du système alimentaire néo-calédonien, et une meilleure santé végétale, animale et humaine
- Biodiversité et ressources : préserver et valoriser la biodiversité terrestre, apprendre à mieux gérer les ressources naturelles et protéger les écosystèmes
- Changement climatique : accompagner les agricultures pour anticiper et s’adapter aux impacts des changements globaux;
- Adaptations, hommes et territoires : comprendre les mutations pour soutenir des modèles agroécologiques et alimentaires soutenables, accompagner les politiques publiques agricoles
-
Une recherche utile et de qualité
-
L’IAC développe une recherche utile fondée sur des enjeux socio-économiques. A ce titre l’Institut produit à la fois des connaissances fondamentales via une approche intégrée qui permet de mieux comprendre les processus et les changements au sein des agro-socio-écosystèmes, et des connaissances plus finalisées en réponse aux questions posées par la société, utiles à l’ensemble des parties prenantes, des producteurs aux décideurs.
L’IAC s’investit aussi dans une recherche de qualité, à la fois par obligation, nécessité et par passion. Elle se base sur des disciplines – des sciences de la vie aux sciences humaines et sociales – sur des thématiques variées, et des femmes et des hommes hautement qualifiés et engagés.
-
Des partenariats à la fois locaux, nationaux et internationaux
-
Convaincu de l’importance de la recherche partenariale, dans son soutien à l'agriculture locale et régionale, l'Institut Agronomique néo-Calédonien entretient des liens étroits avec de nombreux partenaires scientifiques, techniques et institutionnels.;
Intégré dans le paysage de la recherche et de l’enseignement supérieur local, l’IAC est membre fondateur du CRESICA depuis 2014, aux côtés de tous les autres organismes de recherche implantés en Nouvelle-Calédonie. Il participe ainsi à des recherches sur des travaux fédérateurs.;
Convaincu également de l’importance du continuum entre la production de connaissances nouvelles et leur transfert aux utilisateurs, l’IAC entretient des liens privilégiés avec de nombreux acteurs du continuum, en particulier l’ADECAL-Technopole.
La Nouvelle-Calédonie est le champ d’intervention prioritaire de l’IAC, pour autant des collaborations nationales et internationales, et des interventions régionales, sont nombreuses.
-
La formation aux sciences agronomiques, aux sciences humaines et de l’environnement
-
Convaincu de la nécessité d’élever le niveau de compétences et de partager nos connaissances au profit des jeunes, en particulier des jeunes du territoire, l’IAC s’investit dans la formation par l’accueil et l’encadrement d’étudiants et de scientifiques, par des enseignements dispensés à l’Université de la Nouvelle-Calédonie, par des formations professionnelles ou par des recrutements toujours enrichissants pour les bénéficiaires.
-
Un appui aux politiques publiques
-
Faisant partie intégrante des missions de l’IAC, l’institut vient en appui à l’élaboration des politiques publiques en matière d’agriculture et de ruralité plus largement, en étant fréquemment sollicité pour son expertise plurielle sur ces domaines. Ainsi l’Institut contribue à la Politique de l’eau du gouvernement, à l’évolution des réglementations phytosanitaires, sur les espèces gibiers, sur les Codes de l’environnement des provinces, le code de développement de la province Nord, ou encore sur différentes stratégies (Stratégie territoriale de l’innovation, Livre blanc de la recherche en province Nord et celui de la provinces des îles Loyauté).
-
La valorisation et l’innovation
-
Intégré également dans ses missions, l’IAC s’investit dans une logique de valorisation économique, à bénéfice social et environnemental, à partir des résultats de l’Institut et des expertises de ses équipes. Cela se traduit par de nombreux partenariats publics-privés inscrits dans la durée, formels ou informels, par l’accompagnement des innovations de l’Institut et par le transfert de technologies et de connaissances.