Non prise en compte dans les statistiques officielles, cette filière concerne des productions en général informelles et peu connues. Ces plantes font néanmoins l’objet de plus en plus d’attention de la part des pouvoirs publics, des consommateurs et des producteurs, pour leurs nombreuses vertus : plantes de diversification, bonne adaptation aux conditions locales, résilience face aux aléas, grande diversité, qualités nutritionnelles, bénéfices pour la santé, savoirs traditionnels attachés, usages souvent autres qu’alimentaire (dont médicinal), ...
L’IAC s’intéresse à ces plantes pour toutes les raisons évoquées ci-dessus, afin d’améliorer les connaissances qui sont encore parcellaires ou parfois absentes, et contribuer à sensibiliser les producteurs et les consommateurs.
Nos actions
- Inventorier, caractériser la diversité des plantes alimentaires traditionnelles, évaluer leur intérêt alimentaire et nutritionnel.
- Mieux connaître les systèmes de production traditionnels, évaluer les aptitudes de ces plantes à la multiplication et à la culture.
- Contribuer aux expertises sur la reconnaissance des ravageurs et les méthodes de lutte intégrée.
- Étudier l’agriculture familiale et les agricultures informelles, afin de mieux connaître ces productions, les mises en marché, l’autoconsommation et les fonctions sociales.
- Développer des partenariats techniques (Technopole, provinces, ...), pour renforcer nos capacités et contribuer au transfert de connaissances.
Résultats
- Fiches techniques diffusées (voir le site Agripedia.nc).
- Liste établie de plantes alimentaires traditionnelles d’intérêt : plus de 400 espèces identifiées, dont plus de 250 d’intérêt alimentaire avéré, 160 autochtones ou endémiques (études en cours).
- Meilleures connaissances des productions informelles, notamment en tribu.
- Identification de ravageurs et auxiliaires utilisables dans la lutte biologique.
- Conseils auprès de professionnels, des services techniques, et des pouvoirs publics.