En Nouvelle-Calédonie, la revégétalisation de sites dégradés concerne essentiellement les forêts sèches et les terrains miniers qui sont les milieux les plus impactés par les activités d’origine anthropique (feux, activités minières, espèces envahissantes, changement climatique, développement d’activités économiques...). Elle implique différents acteurs, tous très investis par les enjeux de la filière, notamment au plan écologique : recherche, pépiniéristes, services des collectivités, mineurs, associations, ...
L’IAC contribue à fournir des bases scientifiques pour la reconstitution de ces milieux dégradés, notamment par des études d’écologie de la restauration.
Nos actions
- Caractérisation des milieux, inventaires floristiques, identification des pressions.
- Étudier l’écologie des espèces, caractériser les semences, méthodes de multiplication, de réimplantation in situ, ingénierie écologique.
- Appui à la régénération des milieux dégradés, restauration passive et active.
- Appui au recyclage et à la valorisation de déchets agricoles.
- Développer des partenariats techniques (provinces, services des sociétés minières, bureaux d’étude, ...).
Résultats
- Fiches techniques diffusées (voir le site Agripedia.nc).
- Ouvrage : « Mines et environnement en Nouvelle-Calédonie – Les milieux sur substrats ultramafiques et leur restauration », L’Huillier et al., 2010.
- Conseils auprès de professionnels, des services techniques, et des pouvoirs publics.
- Actions de formation, de renforcement des capacités des acteurs et de sensibilisation.